mardi 31 mars 2009
Le centre rouge avant l’heure
Pour l’instant, on trace vers Minnipa, pour s’arrêter voir des cailloux. Non, je suis un peu réducteur parce qu’il y a quand même des cailloux qui valent le détour ici. Et on a que ça à faire de faire des détours !On arrive donc à Pildappa après 15 km de dirt road, et après avoir coursé des kangourous dans un nuage de poussière rouge. Un des deux nous a coupé la route, juste devant le van, mais… on a raté la vidéo ! Ca avance vite ces bestiaux. Petite nuit dans l’outback à coté d’un gros cailloux, bien sympa quand même, posé tout seul au milieu de la plaine. Encore un mystère géologique et un avant goût d’Uluru.
Le lendemain, après un lever de soleil matinal (!), on s’arrête de l’autre coté de Minnipa, à Tchardulku. Et là aussi c’était bien sympa. Des gros cailloux (encore !), avec des formes plus ou moins bizarres et complexes, posés là on ne sait trop pourquoi. Un avant goût des Devil’s Marble (pour les Chtis qui connaissent) ?
Ensuite, au lieu de tirer directement vers Ceduna, on fait un détour par la côte pour passer par Streky Bay. Village sympa, sans plus. On mange à coté d’une petite plage donnant sur la baie, et on voit des dauphins qui se la coulent douce au milieu. Rencontre avec un couple d’australiens bien sympa, un peu plus de la trentaine, qui avait arrêté de travailler, louait leur maison et partait faire toute la côte ouest et le centre rouge, pour une durée indéterminée… On vous reparlera plus tard du mode de vie australien.
On les laisse chercher des blue crab dans l’eau pour filer vers Ceduna. Et là, on voit ça :
Comment ne pas s’arrêter, surtout qu’on n’est pas vraiment pressé (!). Et du coup, on pique une petite tête dans une mer translucide mais infestée de méduses. On demande 3 avis, 1 nous dit de faire gaffe que ça peut piquer et les 2 autres non. 2 contre 1, on y va !
et ben vous la verrez pas, ou pas tout de suite car blogspot veut pas la mettre ! on va essayer autre chose...
NDLR : moi, ma partie préférée, c’est « Tu filmes là ? »…
Il y a sur la plage plein de couples « agés » et, franchement, en Australie, les « vieux » (désolé pour mes parents !) sont super fun. Depuis le début, on sympathise beaucoup plus facilement avec eux qu’avec les « jeunes » australiens, qui pour l’instant, nous emballent pas beaucoup dans l’ensemble…
Après une petite douche en bord de mer et on file enfin vers la porte de l’ouest. Passé Ceduna, où on a pu discuter et voir un atelier de peintres aborigènes, où on nous a expliqué quelques techniques pour faire tous les points de leurs tableaux (pas de photos dans l’expo), on attaque enfin les 1200 km qui nous séparent de l’ouest. On s’endort après Penong, au doux son des road train qui passent pas loin.
lundi 30 mars 2009
Decale...
dimanche 29 mars 2009
Non pas que nous ayons apprivoisé une chèvre mais presque… En fait, notre journée de mercredi fut consacrée à la région d’Adélaïde Hills et à ses dégustations.
La région est un peu désertique mais il y a quand même quelques vignes par ci par là.
Nous avons commencé par la petite ville de Lobethal, par une « tournée » de vins au vignoble de Tillbrook. Nous sommes restés une heure à discuter vin, des Australiens et du vin, AOC, robe, tanin…avec le vigneron, un anglais. Il nous a dit que les Australiens commençaient à peine à se mettre à boire du vin (40 ans) et que les viticulteurs en étaient aux balbutiements côté vinification. Par exemple, ils « essayaient » d’assembler des cépages entre eux, la plupart des vins pour l’instant n’étant que des 100% merlots, chardonnais, sauvignon, shiraz ou cabernet.
C’était bien sympa et agréable aussi de tout comprendre ou presque avec son accent british. Parce que ce qu’il y a de sympa en Australie, c’est que tout le monde vous parle, n’importe où, n’importe quand. Vous vous baladez dans la rue, sur une plage et vous croisez quelqu’un qui va vous parler du temps, de ce que vous faites ici ou d’un bon restau pas loin. Vous prenez de l’essence et le gars vous demande depuis combien de temps vous êtes là, ce qu’il y a à faire, … C’est bien, sauf qu’on comprend rarement tout, enfin rarement plus de 50%.
Par exemple, quand on demande une indication, on comprend qu’ils nous l’indiquent, mais le nom en lui-même, on le comprend pas ! Et pour bien montrer qu’on a compris, on répète le charabia indescriptible qui fait figure de nom, avec le même accent que lui, sans même comprendre ce qu’on est en train de prononcer, et l’australien en face nous dit « voilà, c’est ça »…
Pour en revenir au vin, nous avons au final aussi fait parler le porte monnaie… pour une bouteille de vin blanc doux, qui sera très bien pour un apéro désertique.
Ensuite, direction Woodside, pour continuer notre dégustation. Au programme : fromage et chocolat. La fromagerie vendait quasi exclusivement du fromage de chèvre, fromages qu’on avait encore jamais vu ici. Elle était tenue par une famille grecque, les Australiens ne sachant a priori faire que le cheddar !
Et c’est là que tout a basculé, car bastien craque pour un fromage de chèvre bien coulant… et qui put bien fort (c’est rare les fromages qui ont du goût ici, donc on a fait une petit trou dans le porte monnaie). Depuis, le van sent le bouc quand on a le malheur d’ouvrir le frigo. Un vrai plaisir des sens. Il manque toutefois une bonne bouteille de rouge par-dessus.
On atterrira par la suite, après avoir longuement tourné (pas simple de trouver un coin tranquille pour pouvoir ouvrir notre pop top, sans être trop vu) dans le village de Mylor, pour passer la nuit à coté d’un terrain de sport, dans les collines, où se dissimulent de bien jolies maisons avec le 4x4 Porsche garé devant. Autant dire qu’on passait inaperçu avec notre véhicule haut de gamme.
ADELAIDE (26/03)
Ce que nous retiendrons de la ville d’Adélaïde, c’est son aménagement. La ville est littéralement entourée de parcs. Je pense qu’on peut en faire le tour en ne passant que par les parcs, donc plutôt agréable.
A part ça…ben, il n’y a pas grand-chose. Quelques sculptures, musées, une grande rue piétonne avec des magasins et des passants. Dès qu’on quitte cette artère, on a l’impression de se retrouver à Basso Cambo avec des bureaux et des parkings. Et puis, les parcs.
D’un autre coté, le « peu » de monde rend la ville facile à vivre pour circuler et se balader. L’après midi sera consacrée à la visite de 2 musées, avec de grandes sections dédiées à l’art aborigène. Le pays est pas mal divisé sur ce point car on a l’impression que l’Etat fait beaucoup de choses pour eux – sites protégés, documentations partout où nous sommes allés, musées, et bien sûr l’aide financière -, mais par contre, les discussions qu’on a eu avec des Australiens ne reflétaient pas vraiment ça…
Comme il n’est pas question de rester dormir dans la ville, nous nous sommes dirigés vers la ville de Glenelg, station balnéaire assez bourgeoise d’Adélaïde, bien sympathique, mais pas simple pour dormir non plus. On échoue donc sur un bord de plage (dur la vie…), dans le quartier chicos de Brighton. En face de nous, un appartement avec un petit salon de 80m2 où on pourrait presque suivre le film sur l’écran de 1,2m accroché au mur. Là, encore, le van se fond dans le paysage… surtout sans allumer les lumières et sans ouvrir le pop top, pour faire style, on est pas dedans… Sûr que ca a trompé tout le monde !
Départ d’adelaide, direction Port Augusta (27/03)
Matinée studieuse à la bibliothèque en se battant avec le réseau wifi (!), puis visite de Glenelg.
On devait aller boire un coup avec notre coloc allemand Patrick, mais comme il est allé se perdre sur la côte et qu’il ne sera là que dans quelques jours, nous décidons donc de tracer vers Port Augusta.
Voici quelques paysages de la route… un avant goût du désert et de ses vastes plaines.
Demain direction Port Augusta… et ensuite c’est parti pour le désert…vers Coober pedy, et peut-être Uluru… On a en effet calculé que c’était « plus court » d’aller à Uluru une fois qu’on était à Coober Pedy que de le faire en descendant de Tenant Creek. On gagne 500 bornes aller/retour, même si Port Augusta – Uluru aller/retour en fait 2500 quand même.
Port Augusta et Whyalla (28/03 et 29/03)
Port Augusta, c’est la croisée des chemins. On peut aller à l’ouest, au nord, à l’est et même au sud vers la péninsule d’Eyre. Mais, une croisée des chemins, ce n’est pas fait pour s’y arrêter ! Et d’ailleurs, ben, y’a pas grand monde à part des touristes.
On se met en quête d’un garage pour faire un check-up avant le désert et évidemment, ils sont fermés. Et oui, on est un peu décalé, ou plutôt pas calé du tout. On sait pas quel jour du mois on est, et pas celui de la semaine non plus. Du coup, le samedi, les garages sont fermés. Sauf un, qui ressemble un peu au garage qu’on retrouve dans U-Turn, et qui heureusement (!) ne pouvait pas nous prendre avant lundi !
On réfléchit (!) et finalement après avoir fait le tour des activités de la ville, on trace vers le sud, Whyalla, une ville plus grande, avec au moins une plage et quelques trucs à faire. On arrive à Whyalla. Et là, c’est le drame. Tous les habitants ont été enlevés par des extra terrestres. Pas une voiture dans la rue, pas un habitant dans la rue principale de la ville, un samedi à 17h. On est dans un épisode de X Files. C’est une des villes les plus grosses de la région, et y’a personne. Il reste un extra terrestre qui peint une façade, seul, perdu au milieu de la rue, qui croit certainement que nous sommes dupes de la supercherie de son mauvais costume de peintre.
On trouve finalement un début de vie au port de plaisance, où tous les Australiens reviennent de pêcher en mer et remontent leurs bateaux sur les remorques accrochées à leurs gros 4x4. Au bout de la jetée, on est un peu resté regarder les pêcheurs qui prenaient des crabes dans des casiers, ainsi qu’un pêcheur qui nous a fait un montage que j’avais encore jamais vu, avec un ballon de baudruche pour flotteur…, et des hameçons énormes, certainement pour attraper au choix, un requin, un marlin ou un barracuda, sauf que lui, il pêche de la jetée…
Après quelques kilomètres de dirt road, où on espère ne pas s'enfonçer dans le sable comme des couillons, avec les 3,5 tonnes du van, 2 roues motrices en propulsion, nous squattons pour la nuit le bord de plage de Murrippi, avec un petit coucher de soleil qui vaut le coup.
Au moment où on vous écrit, on est sur une petite plage, à coté de la ville, il fait chaud, il fait beau, pas un nuage dans le ciel, l’eau est chaude, le tableau est presque parfait non ? Et bien non ! Y a des dizaines de moustiques qui, voulant se délecter de notre sang, s’acharnent sur les moustiquaires (où on recoud d’ailleurs tous les trous).
C’est comme ça ! On va aller sur une autre plage ! C’est pas tous les jours facile.
samedi 28 mars 2009
La voilà !
On essayera de mettre celle où il descend, mais c'est pas si simple d'envoyer une vidéo quand on est sur la route, au milieu de pas grand chose...
mercredi 25 mars 2009
En vrac !
Toutes ces photos sont aussi sur Picasa.
Pour la Tasmanie :
Strahan, west coast
Hazard Beach, East coast, Freycinet Park
Pour celles de l'Australie, picasa ! (on a qq pbs de connexion pour publier tt ce qu'on voudrait !)
On vous met quand même une petite vidéo qui déchire :). C'était à Cape Otway, au milieu de la Great Ocean Road, après Apollo Bay. Il y a plein de koalas dans les arbres et il y en a un qui est descendu du sien juste devant nous, est resté un peu sur la route pour se décider enfin à choisir
de monter dans l'arbre juste devant lequel on se trouvait. Un koala plein d'énergie, c'est rare, on l'a filmé !
... mais on arrive pas à transférer la vidéo ! Le wifi coupe constamment et on a pas booké pour le net dans les libraries, donc vous l'aurez... un autre jour ! Quel teasing !
lundi 23 mars 2009
Intrusion détectée
Individu : individu de type poilu, longues pattes velues, 8 au total
Résumé des faits : tranquillement assise sur ma banquette, j’ai tourné la tête et j’ai poussé un cri aigu. Elle était là, à 10 cm de ma tête.
Objectif : neutraliser l’intru
Mode opératoire : Après réflexion quant au mode de capture, choix est pris pour l’option pulvérisation au raid.
Action : pulvérisation, l’individu est cloué par la puissance du jet, puis chute derrière la banquette. Impossible de lui mettre la main dessus pendant 10 minutes. Puis aperçu de la victime sur le lieu du crime. Capture au bol, inspection : encéphalogramme plat, éjection hors du karavan.
Mission accomplie, on peut dormir tranquille.
vendredi 20 mars 2009
Chroniques champetres
Premier jour de repos. Ca fait du bien, même après seulement 3 jours. Au programme : courses, lessive des fringues et des chaussures pleines de boue. Des choses passionnantes. J’aurais préféré surf, apéro, plage, sieste, mais malheureusement c’est pas tous les jours dimanche… Heu, heureusement vu le dimanche que Steve nous prépare…
L’après midi, on part vers Inverloch, une station balnéaire qui nous avait bien plu à l’aller. Sauf que là, c’est un peu différent. En effet, le Wilson Promontory est toujours en feu depuis presque un mois maintenant. Du coup, un épais nuage de fumée s’étend à plus de 30km de là et on a l’impression d’être presque à la nuit tombée alors que juste avant il faisait 35° sous un soleil écrasant.
Au final, on est pas resté par là et on est remonté se poser sur la côte. Petite nuit tranquille.
Samedi 14 mars
Ce jour là, Jason nous l’avait dit, il va pleuvoir. Et ben, ils ne se sont pas ratés du coté de la météo pour une fois la météo. Début de matinée, une mini tempête. Il est maintenant 19h55, on n’est pas loin de là où on bosse et c’est la tempête. En gros, il a plu toute la journée. Mais pas une petite bruine, non de la bonne grosse pluie qui détrempe bien.
A coté de nous, 2 vans de français qui venaient d’arriver sur l’aire de repos avaient allumé un joli feu… qui vient de s’éteindre en quelques minutes. Demain, on va s’éclater dans la boue toute la journée. Espérons déjà qu’il ne pleuve pas. Et si les boss pouvaient avoir quelques paires de bottes de rab, ça pourrait être énorme. Parce que les chaussures de trail, c’est bien pour les trails, ça passe pour bosser quand le temps est sec, mais ça ne vaut pas grand-chose pour ramer pendant 10 heures dans la boue et sous la pluie. Et le pire, c’est traîner les chaussures trempées toute la semaine, les remettre le matin à 6h… Une bonne semaine qui nous attend !
Sinon le bon coté du taf, c’est qu’on doit plus parler anglais au milieu des champs qu’à Sydney. D’un coté avec les allemandes, avec qui on comprend tout, et de l’autre avec Jason et Steve. Et là, c’est moins simple, surtout avec Steve.
Mais, on arrive quand même à parler business farming du snow peas, sujet controverse comme les aborigènes et le pardon du gouvernement, récession et crise mondiale, footie ou mal de dos. Ca fait pas oublier le mal de dos mais ça fait passer la journée plus vite, et ça, ça vaut tout l’or du monde !
Bon allez, on arrête de se plaindre… et on va se coucher !
Merci à John pour ce coup de fil ! Et félicitations à Sophie et lui pour l’arrivée de la petite Nora J. On vous embrasse du bout du monde !
Dimanche 15 mars
La journee commence bien, le reveil sonne pas. Du coup, on se reveille a 6h50, soit 10 minutes avant de commencer. On part a l arrache, on se ramasse une branche d arbre sous la bagnole sur le chemin et arrive dans le champs, on attaque direct sans manger : ramassage de salade.
Ensuite, apres quelques heures de labeur, direction les snowpeas, sous la pluie. Les pom[pes trempees, les fringues aussi, le vent, la fete quoi... On se tape des snowpeas jusqu a 17 et la Jason me parle et me dit : "That's it for today. Now, we're going to pack et bla bla bla bla..."
Moi, dans ma tete, on me dit c est fini, c est fini. Du coup, on prend le temps et on voit les allemandes partir super vite, pressees comme toujours. Quelles quiches on se dit. Elles enlevent meme pas la boue de leurs fringues et des chaussures. Nous, on prend le temps !!!
Sur le chemin, on devait passer voir Steve pour une histoire de taxes. On se tate et on se dit "Allez, on y va". Et la, on arrive et voila qu il y a les voitures des allemandes. On descend et on les voit en train de faire du packing. Et la... premiere pensee : " Elles font du rab !!!"... et puis ca fait tilt dans la tete... je suis con surtout, j ai pas capte que le "nous" de Jason, nous incluait...
Emilie en tong, moi peinard en touriste, Jason qui nous regarde et la, paf, tu prends du packing dans la tete jusqu a 20h15... petite journee de 13 heures pour commencer la semaine...
Lundi, mardi, mercredi
Il pleut, il fait froid, on ramasse des snowpeas, on fait du welding (nettoyage des mauvaises herbes a la main), on s embourbe dans les chemins boueux avec le van, on remet des fringues mouillees tous les matins, on chope la creve... la routine
Et le reveil sonne un jour sur deux. A priori, il aime pas le travail non plus. Bon reveil !
Jeudi 19 mars
Voila nos aventures champetres se finissent plus tot que prevu. En effet, Steve a decide, apres qu on ait fini le ramassage pendant 9h de snowpeas, qu il arretait de bosser avec des backpackers car il en avait marre de former des gens qui partaient quelques semaines apres.
Du coup, on est en vacances !!! Et ca, c'est bon !!! Demain, on est a Torquay pour acheter des fringues pas chere Quicksilver, Rip Curl et compagnie et on fera un tour a Bells Beach pour les connaisseurs en planches qui flottent.
Le travail, c est bien un temps, 2 semaines, c est pas mal je trouve. Presque trop. Alors n'en abusons pas plus et repartons en vacances !
vendredi 13 mars 2009
Retour de Tasmanie... La terre est basse...
vendredi 6 mars 2009
Sociologie du parking
La première nuit, on avait commencé par se mettre tout au bout d'une bande de terre, en face la mer, peinard quoi ! A la nuit tombée, voilà qu'une belle voiture violette avec des jantes alu qui reflétaient la lune comme en plein jour vient nous rendre visite... puis une autre, puis une autre, puis une autre qui klaxonne, une autre qui fait crisser les pneus.. Jusqu'à ce qu'on en ait marre et qu'on revienne quelques centaines de mètres à coté, avec d'autres van et camping-cars.Mais le cirque a continué. C'est d'autant plus énorme que leurs voitures sont rabaissées à mort et que la route comporte 3 dos d'ânes, certainement là pour les décourager de venir.
Mais a priori, c'est comme les épouvantails avec les oiseaux, ça sert à rien. De là à dire que les conducteurs ont le cerveau d'un piaf... je ne m'avancerai pas.
Le lendemain, en plein jour, on s'était posé pour une douche chaude (!) devant la plage sur un parking, et revoilà nos potes qui arrivent, font le tour du parking et repartent... 3 à 4 fois en 2h.La 2ième nuit, même cinéma. Après avoir passé 3 plombes dans le froid pour voir la bouille de 3 pingouins qui revenaient nourrir les gamins après s'être tapé 20 bornes à la nage (désolé les photos sont interdites, ou alors sans flash, mais comme il fait noir...), le cirque était toujours là.
Comme le lendemain était férié, on a eu droit à ça jusqu'à 6h du matin, avec des fuck, fucking, klaxon et compagnie.Nous apprendrons par la suite que c'est juste qu'ils aiment pas les touristes et qu'ils viennent juste faire chier ! Ils doivent vraiment s'ennuyer les pauvres.
NDLR : une fille avec qui on bosse actuellement a rencontré des plus débiles. Ils ont juste sauté sur sa voiture en pleine nuit et donné des coups de pieds en disant qu'ils aimaient pas les backpackers... "No worries" les australiens ? Pas tous du moins.
Pour revenir sur les pingouins, c'était quand même bien sympa même si on se pelait. Un bénévole des parcs nationaux était là pour attendre les touristes (aussi pour pas qu'ils fassent n'importe quoi, descendre sur la plage et autres) et leur expliquer plein de trucs intéressants et ça de 8h à pas d'heures, tous les jours, dans le froid. Whaouh !
mardi 3 mars 2009
Burnie
Cette aprem, on va voir l'électricien pour qu'il nous change le régulateur de charge de la batterie auxiliaire (c'est pas trépidant ça ?? un peu moins que les serpents, les araignées et les requins mais un peu quand même non ?) et après on se casse !!!!! On remonte vers le nord ouest et on cherche du taf en même temps.
Pour répondre à Vincent sans détour, oui des fois je me lave ! Quand l'occasion se présente en fait... lol
Et on embrasse bien fort le petit Luca et toute la famille ! :) Il a déjà une notoriété internationale quelques jours après sa naissance, notre blog étant lu dans le monde entier (Australie, France... heu non Canada aussi, et plein d'autres pays comme nous le dit google). Les débuts d'une star !
Et des nouvelles photos sur picasa (lien dans le blog qq part...)
lundi 2 mars 2009
Red is dead
- Oh mon Dieu ! Mais c'est affreux!"
Ca aurait pu commencer comme ça. Mais c'est pas le cas. Hier, je vous parlais des jolis serpents qu'on rencontre dans les bois, certains en ont dans leur baraque aussi. Et nous, notre maison, c'est un van.
Mais où veut il en venir... Voulant un peu bricoler et comprendre comment marchaient les réservoirs d'eau qui nous semblent petits pendant qu'on faisait tourner une machine à la laverie (oui, cette phrase ne veut rien dire), je me décide donc à passer sous la voiture. La tête dessous, je passe sous l'entrée du premier réservoir et là je bloque car je vois... une araignée.
Dans le fond, dans l'obscurité, elle était là, avec ses 8 pattes, terrifiante dans son immobilité, en train de faire je ne sais quoi. Et moi, j'aime pas les araignées. Mais, c'est pas la fin du monde non plus. Mais elle paraît grosse quand meme. Et puis, je vois une marque sur son dos, sur toute la longueur. Originale cette araignée en plus... Comme un pressentiment...
Je demande la frontale à Emilie et repasse dessous et paf ! Elle est rouge cette marque. C'est donc une Red Back ou Veuve noire comme on dit chez nous. Pas cool quoi, surtout quand vous êtes sous une bagnole, coincé avec ça au dessus de la gueule. Elle a aucune raison de se laisser tomber, mais on se dit pas ça quand on est dessous.
Emilie regarde et puis faut décider quoi faire. On sait pas si elle nous suit depuis le début et si elle est montée en route. Après tout, elle doit manger des mouches qui nous saoulent à longueur de journée... mais en même temps, si elle décidait de monter dans le van pour faire un tour sous la couette... c'est moins drôle !
Du coup, deux coups de bombe antimoustiques. La voilà qui tombe... Maladroite mais salement grosse en fait. Ils disent que c'est petit comme l'ongle, elle est plutôt grosse comme le pouce oui !
Et là, pas de réflexion, éclatage à la tong !
Et ben, la voilà qui repart quand même. Oh putain, une araignée indestructible pensai je alors ! Ce que je peux être con parfois. Car après un second éclatage, elle faisait plus beaucoup de mouvements, aucun en fait.
Sans transition aucune, on a beaucoup de messages de retard, dû à un manque de moyen et non de volonté (!), notamment sur Freycinet et Bay Of Fires. C'était terrible, un truc à vous donner envie de prendre l'avion en voyant les photos, alors on va essayer de vous en mettre quelques une en ligne !
Il ne peut plus rien nous arriver d'affreux maintenant.