mercredi 1 avril 2009

Premier jour de la nullarbor

Au petit matin, Karavan brûle l’asphalte. On l’arrête plus. Enfin si, à une station service quelques kilomètres plus loin.


Nos premiers dingos et des vieux en 4x4, dont un barbu, pied nus, alors que le sol doit être à 40°…

La Nullarbor, c’est un titre un peu usurpé, car il y a pas mal d’arbres finalement dans cette plaine. La route est un enchaînement de lignes droites, toutes plus longues les unes que les autres.

En bons touristes, on s’arrête devant les panneaux de signalisation qui n’existent qu’ici (le dromadaire, je pense que c’est pas tous les jours qu’on en voit…), et on rencontre aussi des choses surprenantes comme des gars qui font la traversée en Rolls Royce, clinquante, trop classe (on en croisera 3).

Certains le font aussi en vieilles voitures et d’autres… en vélo ! Faut être un peu dingue pour se taper quasiment 1200 km de lignes droites en plein vent avec des ressources en eau très très limitées le long du parcours…

Pour casser la routine de la ligne droite, on s’arrête voir quelques falaises et retrouver notre pote qui marche pieds nus sur les graviers.

On passe la frontière du Western Australia et la quarantaine, et on continue à filer. Après un ravitaillement en essence à Cocklebiddy, un motel au milieu de rien où vit un gars, un chien et pas grand-chose d’autre, on s’arrête quelques kilomètres plus loin. 720 km aujourd’hui.

Après quelques minutes, débarque un italien, Marco. Petite soirée à discuter plage, surf et australie. Il venait de passer 3 semaines à Cactus Beach, une plage au début de la nullarbor plain, où il y a rien à faire à part surfer. Il était à l’eau quand une baleine s’est pointée à coté de lui. Ne sachant pas trop ce que c’était, il a pris la première vague pour se tailler !

Sur cette plage, une petite communauté de surfeur de tous âges, notamment des australiens de 40 ou 50 ans, qui prenaient des mois de vacances… A priori une part non négligeable d’australiens est plombiers, électriciens ou maçons. Ils bossent plusieurs mois et prennent des semaines ou mois de vacances pour aller faire un surf trip tout le long de l’australie.

Un autre gars, la cinquantaine, un avocat, a négocié son contrat dans sa boîte à Perth, en exigeant 7 semaines de vacances en été pour aller surfer et quelques autres semaines dans l’année… C’est un autre mode de vie en effet…

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